LES UNITÉS ANTI-CASSEURS POUR L'ACTE 23 À PARIS, MEDIAPART

Extraits d'un article de Mediapart sur l'Acte 23 des gilets jaunes qui avait lieu à Paris samedi 20 avril...
« Les techniques répressives » ont été « plus offensives que d’ordinaire », relève un collectif de « medics » de Touraine qui souligne le « retour des voltigeurs », l’unité de policiers en moto dissoute dans les années 1980, reconstituée en Brigade de répression de l'action violente motorisée (BRAV-M).
Parmi les blessés du 20 avril à Paris, les secouristes ont aussi dénombré 33 personnes touchées par des tirs de LBD, et 23 atteintes par des grenades explosives – de désencerclement ou des GLI F4.
« Le scandale que l’on commence à appréhender, c’est que l’institution judiciaire bloque les plaintes contre les forces de l’ordre et l’ouverture d’information judiciaire », explique à Mediapart Me Arié Alimi, avocat de deux personnes blessées samedi à Paris. Le ministre de l’intérieur a indiqué, vendredi, que 220 enquêtes avaient été confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
« Une source judiciaire vient d’annoncer – dans Le Figaro vendredi – que 25 procédures avaient été clôturées par l’IGPN et retournées au parquet, qui n’a pas pris d’orientation, poursuit Me Alimi. La seule information judiciaire ouverte à Paris concerne l’affaire du tir dont a été victime Jérôme Rodrigues le 26 janvier. »